Comme les années précédentes, l’Amnesty international Guinée en complicité avec le ministère de l’enseignement supérieur a démarré la campagne du « 16 jours d’activisme » dans la capitale guinéenne ce 29 novembre.
Durant ces 16 jours, des actions de sensibilisation et d’éducation en milieu scolaire, à Conakry et à l’intérieur du pays sur le harcèlement et les différentes formes de VBG seront au programme dit-on.
A l’entame de la cérémonie du lancement de cette campagne, ces acteurs des droits humains ont vulgarisé le rapport d’enquête mené dans les universités. Une enquête qui était accentuée sur le harcèlement au milieu scolaire.
Pour Aminata Deen Touré, directrice générale de l’innovation du ministère de l’enseignement supérieur, ces 16 jours d’activisme sont des occasions pour mener des campagnes de sensibilisation et d’éducation pour faire face à l’ampleur du phénomène.
Par ailleurs dit-elle, » ces 16 jours, ne sont pas seulement des campagnes, mais un appel à l’action que nous devrions mettre en place pour lutter contre ce phénomène ».
« Si nous avons tenu à organiser cette série de conférences dans une dizaine d’universités publiques et privées de la Guinée, c’est pour jouer notre partition pour la promotion et la protection des droits humains », indique Souleymane Sow directeur Amnesty international Guinée.
Le sujet qui nous rassemble aujourd’hui, ajoute-t-il » le harcèlement, nous en avons parlé et globalement les violences basées sur le genre, est l’un des thèmes qui nous intéresse beaucoup », précise M. Sow.
A l’en croire, ces jours d’activisme qu’ils comptent organiser sont faits aussi en même temps avec la campagne, écrire pour les droits.
« Au cours de cette année, les organisations de la société civile et les plate-formes de lutte contre les violences basées sur le genre ont fait cas des violences domestiques récurrentes qui ont quelques fois alimenté l’actualité du pays », révèle Mariam Beavogui vice recteur de l’UGANC.
» Il est aussi essentiel que les services destinés aux victimes soient considérés comme nécessaires et restent ouverts avec les ressources et les mesures adéquates pour soutenir les services de santé sociaux permettent de prendre en charge les victimes de la violence », plaide-t-elle.
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