L’horizon semble bouché par le fait des adversaires du retour à la démocratie mais nous ne pouvons ni ne devons échouer dans notre devoir de sauver la transition. Nous sommes en décembre. Nous n’avons plus que les douze mois de l’an 2024 pour passer de ce régime d’exception à un régime issu d’élection présidentielle.
Notre vœu est qu’elle soit inclusive, ouverte à la participation des filles et fils de ce pays ayant l’ambition de promouvoir une gouvernance vertueuse de la chose publique et surtout respectueuse des droits consacrés par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Pour relever ce défi et réaliser la volonté de nos concitoyens et tous nos voisins, nous n’avons pas à nous fixer sur les occasions manquées au cours des onze mois passés, nos ratés en termes de devoir et de transparence dans la réalisation de notre propre chronogramme à l’égard de nos partenaires et soutiens des pays gouvernés par des principes de droit et dotés d’une forte tradition en matière d’institutions démocratiques, et tous nos échecs dans l’application des recommandations issues du dialogue inter-guinéen avec la fameuse médiation de la Cédéao – bien évidemment sans la participation des acteurs principaux de l’arène politique.
Tous ensemble, croyants, athées ou autres, il s’agit là d’une question d’intérêt national exigeant l’apport de chacun d’entre nous, et nous commandant de ne pas laisser les arrivistes, les cireurs de bottes, les politiciens ventripotents, et les irresponsables grilleurs d’arachides obstruer cette voie heureusement prévue par la Charte de la transition en vigueur. J’ai dit.
Par Alpha Abdoulaye Diallo in Le Populaire du lundi 4 décembre 2023