Pour marquer la fin de la campagne des 16 jours d’activisme, Amnesty International Guinée a convoqué des citoyens de Conakry à une randonnée ce samedi 16 décembre 2023.
Tôt le matin, les participants ont débuté l’activité physique au rond-poin de Hamdallaye allant d’une distance de 2 kilomètres.
Oumar Sylla un collaborateur de Amnesty international Guinée , président de la fédération guinéenne de randonnée et sports pour tous a été reconnaissance d’être associé à cette activité qui prône les droits humains.
« nous nous sommes tous mobilisés pour v célébrer cette journée de liberté avec notre partenaire Amnesty International Guinée. C’est une joie pour nous de participer à cette organisation et vous avez vu, nous avons mobilisé toutes les couches sociales. Il y a des enfants parmi nous, les femmes et même les personnes du 3ème âges .»
Cette randonnée, est l’occasion également, pour célébration du 75 ème anniversaire des droits de l’homme.
Une opportunité pour les organisateurs d’interpeller les autorités sur les crises en Guinée mais aussi, à l’international, a indiqué le Directeur Général de Amnesty international Guinée.
« Cette randonné, nous l’avons voulu organiser avec la fédération guinéenne des randonnées pour clôturer nos activités de la campagne « écrire pour les droits » .
« Nous avons profité de cette opportunité pour faire des actes de solidarité envers les populations civiles que ce soit du Gaza ou de l’Israël pour dire stop à la guerre et appelé un cessez-le-feu sur la crise à Gaza », plaide Souleymane Sow directeur Amnesty international Guinée.
Sur la restriction de l’accès aux réseaux sociaux et aux médias en Guinée, le directeur de Amnesty International Guinée demande aux autorités de lever cette interdiction.
D’ailleurs, il rappelle les autorités de la transition les conventions et traités internationaux que la Guinée a signé.
« beaucoup de textes internationaux, la Guinée a signé, et donc, nous demandons au gouvernement guinéen de respecter ses engagements en assurant la liberté individuelle aux populations guinéennes. Il y a beaucoup de populations qui vivent de l’internet à travers le commerce sur les réseaux sociaux.
Nous demandons aux autorités d’assurer la liberté d’expression, la liberté de la presse parce qu’on ne peut pas restreindre aussi l’accès aux médias.
Aujourd’hui, on a des radios qui sont brouillées et des télévisions qui sont retirées dans les bouquets , cela remet en cause les dispositions de la charte de la transition où on nous avait vendu que, les libertés individuelles seront garanties », déplore Souleymane Sow.
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