Le quartier de Kaporo, l’un des premiers quartiers de Conakry situé dans la commune de Ratoma, fait face à un défi majeur : l’absence de la Société des Eaux de Guinée (SEG). Cette situation soulève des préoccupations significatives à l’endroit des résidents de cette partie de Conakry.
L’accès à une source d’eau potable est un élément essentiel de la vie moderne.
Malheureusement, les habitants de Kaporo doivent souvent faire face à des difficultés pour obtenir de l’eau de qualité, en raison de l’absence de la SEG dans leur quartier. Cette réalité a des conséquences directes sur la santé, l’hygiène et le bien-être de ces Citoyens.
Kaporo, en dépit de son ancienneté, pourrait ne pas bénéficier des investissements nécessaires en termes d’approvisionnement en eau. Les habitants déplorent cette carence « quand je suis venu dans ce quartier j’ai décidé d’installer un robinet chez moi. Mais, à mon fort étonnement mon concessionnaire m’a indiqué qu’il n’y a pas de la SEG dans le quartier », explique Mohamed Lamine Yansané.
Les retombées de cette absence de la SEG à Kaporo sont ressenties de manière aiguë lors des périodes de manque d’eaux dans les forages.
Les habitants sont contraints de recourir à des sources alternatives, c’est-à-dire les puits, qui sont souvent non traitées., Cette situation soulève des questions sur l’équité en matière d’accès à l’eau, soulignant les inégalités auxquelles les communautés de Kaporo sont confrontées.
« Nous nous demandons pourquoi la SEG ne pense pas à notre quartier Kaporo. C’est grâce aux forages et les puits nous vivons ici. Aucune installation de cette société en charge d’eau en Guinée n’est visible dans les différentes concessions », s’indigne Kollette Bangoura habitante et autochtone de Kaporo.
Les autorités locales sont interpellées pour trouver des solutions durables à cette problématique. Les discussions entre les représentants de la communauté et les responsables de la SEG sont cruciales pour identifier des mesures concrètes visant à étendre le réseau d’approvisionnement en eau à Kaporo.
Les investissements dans les infrastructures, la réhabilitation des réseaux existants et la sensibilisation à l’importance de l’hygiène pourraient contribuer à résoudre ce problème persistant.
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