L’Association des Victimes du Camp Boiro
(AVCB) et du Consortium des associations des Jeunes pour la Défense des Victimes en Guinée (COJEDEV-Guinée) ont présenté un documentaire lié aux violences politiques en Guinée de Sékou Touré à Sékouba Konaté (1954 -2020).
Dans ce film de 13 mn, les victimes ont expliqué comment ils ont subi ces atrocités et ils demandent qu’on reconnaît leur statut de victimes.
ont animé une conférence de presse ce mercredi 13 mars 2024. Objectif, présenter un magazine sur les violences politiques en Guinée et exiger leur réhabilitation en tant que victimes.
Devant les médias ce mercredi 13 mars, Abdoulaye Conté, président de l’association des victimes du Camp Boiro,dénonce la politique de Sékou Touré «De 1958 en 1983, sous les différents gouvernements du PDG, nous avons connu plusieurs violences d’Etat à travers les différents complots fallacieux dont Sekou Touré a profité pour exterminer toute l’élite guinéenne», a-t-il déploré.
Abdoulaye Conté ajoute « C’est parce qu’il y a eu le Camp Boiro, qu’il y a eu d’autres violences d’État. C’est ce qui s’est passé au camp Boiro qui a poussé d’autres militaires à se venger en 1985. Nous sommes dans ce cycle infernal des violences d’Etat qu’on ne peut arrêter que lorsqu’on prendra conscience que c’est en respectant l’homme, en lui donnant l’opportunité de se faire juger selon nos textes de Lois que nous pourrons mettre fin à ce cycle de violence.»
Avec un cœur serré, il ( Abdoulaye Conté) s’adresse à l’État « Nous sommes étonnés alors qu’on ne devrait pas l’être parce que tout simplement nous avons semé très tôt les graines du mal dans ce pays. Nous appelons l’État Guinéen à revoir sa copie sur l’histoire violente et ensanglantée de la Guinée en reconnaissant la vérité des faits», sollicite l’homme qui a perdu son père au camp Boiro.
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