Sékou Touré que les uns considèrent père de la nation et les autres le sanguinaire, a régné durant une vingtaine d’années en République de Guinée par un système qu’il appelle « révolution». C’est avec cette révolution qu’il a pu terrorisé ,assassiné, les guinéens qui ne sont pas d’accord avec sa révolution ou susceptibles de lui remplacer. Ces victimes, sont plus souvent des cadres ( élites) qui ont servi la nation.
En les déclarant la guerre, Sékou Touré et son PDG ont donné un nom à ces cadres victimes « traitres ».
A en croire, Abdoulaye Conté le président de l’association des victimes de Camp Boiro, c’est lorsque les partis politiques se battaient pour le pouvoir que PDG avec ses ordres de loubards, il traitait déjà les membres des autres partis « traitres).
« Et lorsqu’on a eu l’indépendance, le PDG avec Sékou Touré à sa tête, tous ceux qui sont suspectés de ne pas aller avec la révolution on vous appelait « traitres ».
Abdoulaye Conté qui a perdu son père dans le célèbre camp de Conakry explique la manière de Sékou Touré pour tuer les gens « il a commencé par des diatribes à la radio. 1h, 2h à la radio il( Sékou Touré) conditionnant la population, il conditionnait les membres du PDG y compris les députés.
Toute la population a eu cette culture de délation et de vouloir tuer les traitres, parce que cette graine qui a été mise dans leurs têtes.
Jusqu’à maintenant, ce sont les enfants de ceux qui nous ont tué qui continuent à nous traiter des « traitres ». C’était juste une façon d’éliminer une élite qui pouvait remplacer Sékou Touré », dit-il.
Les Associations des victimes politiques en Guinée pour mieux expliquer comment les cadres ( élites) guinéens ont été arrêtés et assassinés.
« Nous sommes en train de faire des projets d’ici quelques mois notamment, un bouquin qui va sortir et nous avons mis dans ce bouquin le profil pas moindre 250 ou 3000 haut cadres qui ont été exécuté dans le camp Boiro et qui sont dans les fosses communes. C’est incroyable.
Celui qui a élaboré le projet de l’usine de CBG, le meilleur contrat jusqu’aujourd’hui qu’aucun Africain n’a ficelé, tellement qu’il était bien fait Karim Bangoura. Karim Bangoura après avoir passé la torture, on l’a attaché et on l’a fait monté dans un hélico et on l’a balancé dans la fatala. Voilà comment on a traité nos cadres qu’on qualifie de traitres », déplore Abdoulaye Conté.
00224623813202
Onetopic84@gmail.com