La confrontation des accusés des massacres du 28 septembre ce lundi 15 avril au tribunal criminel de Dixinn a été appréciée par les uns ,pour les autres, les parties prenantes n’ont rien compris entre la phase de confrontation et celle de l’interrogatoire.
« les avocats de la défense n’ont rien compris de ce qu’on appelle « confrontation ». C’est pourquoi ils ( avocats) n’ont pas osé prendre la parole pour ne pas noyer leurs clients. Quand à ceux de la partie civile qui ont osé prendre la parole confondaient souvent interrogatoire et confrontation. Il fallait que le juge Tounkara les rappelle à l’ordre chaque fois.
Le ministère public aussi a failli confondre ces deux phases mais en jouant à la police de l’audience le juge ait intervenu pour réorienter le débat dans son sens normal », dénonce cet homme de droit qui préfère garder l’anonymat.
La Défense parle de procédure ratée, c’est pourquoi ils ont refusé de prendre la parole pour piser de questions. Pour elle, les déclarations de Marcel et Toumba vont dans le même sens et ils font bloc contre celles du capitaine Moussa Dadis Camara. Ils( avocats)estiment que l’audience de ce lundi, n’a l’air d’aucune confrontation en droit.
« On a eu l’air d’un interrogatoire de tous les côtés, que ce soit le parquet, la partie civile et même du côté du tribunal », défend Jokamey Haba l’un des avocats de Dadis Camara.
Me Amadou DS Bah de la partie civile attendait à ce que les uns et les autres réitèrent les propos qu’ils avaient déjà tenu pendant la phase d’interrogatoire.
« Le plus important, pour nous, était de pouvoir poser des questions, pour le reste, je crois que le tribunal est suffisamment outillé pour pouvoir comprendre, est-ce que ces accusés étaient dans les bonnes dispositions de dire la vérité ou bien ils ont cherché à se protéger .»
Attendons de voir comment la journée du 16 avril va se passer. Ce lundi, c’étaient Toumba, Dadis, Marcel et Thieboro qui se sont confrontés toute la journée devant le juge.
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