Il n’est secret pour personne, qu’en République de Guinée, les médias privés sont en danger il y a de cela plusieurs mois maintenant. Et cela, les autorités en place n’ont jamais daigné un jour pour dénoncer encore moins de trouver la solution à cette crise que les médias privés traversent, suite au brouillage des ondes des radios et télévisions privées en République de Guinée.
Pour comprendre que la situation est endémique, de nos jours plus de 500 journalistes sont en chômage. Malgré les charges de loyers, de l’électricité, de la scolarité des enfants qui pèsent lourdement de nos jours sur les têtes de ces journalistes.
C’est face à cette situation que, le bureau régional de Reporters Sans Frontières, basé à Dakar (Sénégal) a jugé nécessaire d’effectuer une mission en Guinée pour s’enquerir d’abord aux réalités mais aussi, réitérer sa solidarité aux médias privés guinéens.
Après avoir rencontré ces médias impactés, les autorités de la transition dont le nouveau Premier ministre, Bah Oury et le nouveau ministre de l’information et de la communication, le chef de mission de RSF, Mr Saîd en collaboration avec Alliance des médias pour les droits humains en Guinée a animé une conférence de presse ce vendredi, aucours de laquelle il a invité les autorités de la transition à travers le nouveau Premier ministre, de trouver immediatement de solution à la crise dans laquelle les médias privés guinéens sont plongés.
Parce que, indique le chef de la mission de RSF, » Il ne faut pas tuer le journalisme en Guinée. Le métier de journalisme a existé en Guinée et il doit toujours exister « . C’est ce message fort que le directeur du bureau régional de RSF a fait savoir aux autorités guinéennes.
Younoussa Bangoura