Durant le festival des arts et du rire de Labé, il y a eu une rubrique concours de slam , Boubacar Diallo a raflé le prix du concours du Slam pastoral au centre culturel ka Werdhé. Pour connaître son secret, nous sommes allés à sa rencontre.
Qu’est ce que le slam ?
Il ya beaucoup de personnes qui ont cette difficulté de connaitre le slam. Quand on parle de la poésie, tout le monde connaît parce qu’on fait ça depuis la nuit du temps. En fait moi, je peux définir le slam comme de la poésie déclamée mais plus attractive, plus convaincante, plus rythmée. Le slam c’est de la poésie mise en scène.
En quelle année tu à commencé le slam ?
C’est en 2018 que je me suis lancé dans l’écriture de la poésie et ça, ça avait une mission personnelle parce qu’en faite, en ce moment j’avais des difficultés à m’exprimer, surtout en Français parce que je venais du village. Quand tu quittes le village tu parts en ville, tu trouves déjà des personnes qui sont avancées et toi tu as ces difficultés. J’ai passé tout mon temps à la bibliothèque à lire des document et c’est dans ça que j’ai développé une passion pour la poésie… je ne savais pas que le slam existait. Cet art qui te permet de t’exprimer. j’ai commencé à écrire en français. Avec le temps aussi j’ai découvert qu’on pouvait faire cet art dans ma langue.
Tu as raflé le prix du concours du Slam pastoral organisé pendant la 7ème édition du festival des arts et du rire de Labé, tes sentiments.
C’est un grand plaisir pour moi de gagner ce prix et d’être lauréat de cette session 2024. Je me dis que c’est un bon début pour moi. Dans l’objectif que je suis me fixé. Mon art, ma culture, mon identité. Ça commence bien déjà.