La préfecture de Coyah appelé grand Conakry, est devenu de nos jours de plus en plus une zone industrielle et économique.
Pour savoir la cause de la prolifération de ces usines et ses impacts sur l’environnement dans cette localité, nous avons fait un déplacement à la Direction de l’environnement de Coyah.
Interrogé sur ce phénomène à la fois positif et négatif, Aboubacar Fofana, estime que cette situation est dû à la proximité de la zone à la capitale.
« Vu la proximité de coyah par rapport à Conakry, elle est réputée comme étant une zone à caractère économique. Donc, toutes les unités industrielles veulent s’installer à Coyah », dit-il.
Parlant des impacts négatifs de ces industries, le directeur tente d’expliquer par des exemples.
« Pour ce qui est des impactes négatifs, je peux prendre l’exemple sur une unité industrielle installée à Friquiady, qui évolue dans le recyclage des déchets plastiques.
Donc lors du processus, elle fait le traitement des eaux. Ces eaux étaient drainées dans les caniveaux centraux . Et selon, la convention avec la communauté, ces eaux devraient être drainer et recycler dans le système. Quand la population a constaté que ce n’est pas le cas et que ces eaux impactes les marigots qui peuvent causer la mort des animaux et aussi, sont nuisibles à la santé de l’homme, ils ont dénoncé. Voilà l’un des exemples des impactes de ces unités industrielles. », indique Aboubacar Fofana..
Toujours dans sa narration, le directeur ajoute :
« Avant de s’installé, le promoteur élabore une étude d’impacte environnementale comme prévu dans le code de l’environnement. Il ressort dans l’étude ce qu’on appelle un PGS. Ce document permet au promoteur de tenir compte de tous les problèmes de la communauté auxquels il prend en compte, l’engagement des deux parties, qu’il doit soumettre au Directeur préfectoral pour évaluation.»
Tout de même il interpelle les promoteurs à respecter ce code pour protéger la communauté des impactes nuisibles à la santé.
Par ailleurs, Capitaine Souleymane Diallo chef section des forêts dans la commune de Coyah, évoque le rôle que joue la communauté dans la préservation de l’environnement.
« Nous sommes techniciens sur le terrain mais nous ne pouvons rien faire sans associer la communauté.
Par exemple, lors de la campagne de reboisement de 2022, nous avons constitué des comités de surveillance dans les communes rurales qui permettaient de suivre et remonter des informations sur l’évolution de ces plantes. Aujourd’hui, le résultat est plus ou moins positif, mais ça nous a permis de voir quelque chose de claire de ce que nous faisons sur le terrain à travers leur implication. » souligne le technicien.
Selon Moustapha Camara le premier chargé de la faune et de la flore à Coyah, il existe des sanctions et des pénalités dans le code forestier pour toute personne qui tenterait de détruire l’environnement.
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