Amnesty International Guinée a procédé au lancement de la « campagne Écrire pour le droit », ce mardi 18 novembre 2024 à Conakry. Ceci, en prélude au lancement de la Journée mondiale des droits de l’homme.
L’accent a été mis sur les activistes du FNDC introuvables depuis le mois de juillet et d’autres activistes détenus à travers le monde. » Cette campagne écrite pour le droit, c’est d’appeler les citoyens, les populations un peu partout dans le monde, pour deux choses : 1. Signer des pétitions demandant aux autorités de libérer ou que justice soit rendue.
Que ça soit le cas de la Guinée, le cas de Paradais en Argentine, c’est demander vraiment que les situations puissent évoluer positivement. Dans le cas de la Guinée, en plus de la signature de ces pétitions, nous demandons aux citoyens d’envoyer des messages de solidarité non seulement à ces personnes dont on ne sait où ils sont emprisonnés, mais aussi des messages de soutien et de solidarité aux proches, aux parents de ces personnes victimes de violation grave des droits humains.
C’est en cela qu’ils ne soient pas oubliés et que les gens sachent qu’ils sont soutenus et que dans ce combat de défense des droits humains, qu’ils ne sont pas seuls et que nous, citoyens, nous partageons évidemment ce rêve de vivre dans un pays de l’État de droit où les droits humains sont respectés. Le cas spécifique de la Guinée, nous demandons, sur le cas de Foniké Menguè et Billo Bah, que les autorités guinéennes ouvrent une enquête indépendante et impartiale pour situer la responsabilité des uns et des autres dans cet enlèvement et dans cette arrestation.
Il y a des personnes qui ont témoigné. Ça s’est passé dans un lieu. Donc, aux agents de l’État, la justice de se déplacer ou d’inviter les populations de ces personnes qui ont été témoins de cela, qui ont parlé, d’entendre par exemple le témoignage d’un certain Cissé et d’autres personnes qui ont parlé pour qu’on situe les parents et proches de ces personnes disparues.
En tout cas, nous appelons l’ouverture d’une enquête indépendante et impartiale et que les résultats de ces enquêtes soient communiqués aux populations guinéennes. Nous ne pouvons pas rester dans un état de droit et que des personnes disparaissent quatre mois après qu’on n’entend plus rien. Nous défendons à ce que les autorités communiquent pour qu’on sache où en est l’enquête : est-ce qu’il y a des nouveaux éléments ? À expliqué Souleymane Sow, directeur exécutif d’Amnesty Guinée.
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