Le Forum sur l’avenir de la presse en Guinée s’est clôturé le 21 mai 2025, mais loin d’un simple résumé des débats, c’est un message fort qu’a délivré Boubacar Yacine Diallo, président de la Haute Autorité de la Communication (HAC). Dans un discours sans concession, il a mis en garde contre la prolifération de faux journalistes et annoncé une mesure phare : à partir du 1er juillet 2025, seule la carte de presse délivrée par la HAC fera foi pour exercer le métier de journaliste en Guinée. Cette carte, gratuite, deviendra le sésame indispensable pour accéder aux événements officiels.
Cette décision marque un tournant dans la volonté de réguler un secteur souvent critiqué pour son manque de rigueur. Le président de la HAC entend ainsi assainir la profession et éliminer ceux qu’il qualifie de « faux professionnels » se réclamant à tort du journalisme. Il n’a pas mâché ses mots face à ces pratiques : « Ce qu’ils font n’est pas du journalisme », a-t-il tranché.
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Mais cette fermeté s’accompagne d’un plaidoyer pour une presse plus digne. Boubacar Yacine Diallo a insisté sur l’urgence d’améliorer les conditions sociales et financières des journalistes guinéens. Il appelle à une mise en œuvre effective de la convention collective pour sortir les professionnels de la précarité et les protéger des dérives comme la corruption.
Un nouveau chapitre s’ouvre donc pour la presse guinéenne, avec plus de rigueur, mais aussi l’espoir d’une reconnaissance et d’un soutien à la hauteur des défis du métier.
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