À une semaine du lancement des examens nationaux, les cadres du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation (MEPU-A) redoublent d’efforts pour garantir une organisation rigoureuse sur toute l’étendue du territoire.
Lors d’un point de presse tenu récemment à la Maison commune des journalistes à la Minière, plusieurs responsables du ministère ont lancé un appel solennel à la responsabilité collective. Objectif : assurer le bon déroulement des évaluations pour cette session scolaire.
Ils ont notamment prodigué des conseils à l’endroit de tous les acteurs impliqués : candidats, surveillants, correcteurs, ainsi que les parents.
> « Les candidats doivent comprendre que les examens sont une étape d’évaluation du niveau d’apprentissage. On ne se prépare pas la veille. Réviser en groupe est utile, mais il faut s’y prendre tôt. On n’apprend pas à manier les armes sur le champ de bataille ! »
Le cadre a également mis en garde contre la surcharge de travail :
> « Il ne faut pas épuiser les élèves. Trop d’efforts sans repos mènent au stress et parfois à l’échec. Une fois en salle, les candidats doivent compter sur eux-mêmes. La fraude est à proscrire. La loi est claire : toute personne prise en flagrant délit sera éliminée, avec des risques de poursuites judiciaires. »
Concernant les surveillants, il a insisté sur la rigueur :
> « Ils ont été choisis parce qu’on leur fait confiance. Ils ne doivent pas aider les candidats, mais empêcher la fraude et les communications. Certains surveillants préfèrent observer les superviseurs au lieu de surveiller les élèves. Ce comportement est inadmissible. »
Les correcteurs ne sont pas en reste :
> « Certains gonflent les notes pensant bien faire. C’est une erreur. Cela fausse l’évaluation et dessert le candidat à long terme. »
Enfin, un appel aux parents :
> « N’épuisez pas vos enfants avec des révisions forcées. Accompagnez-les, encouragez-les, mais n’ajoutez pas à leur stress. Le repos fait partie de la réussite. »
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