Ce mardi 3 juin 2025, une scène inédite s’est produite devant le siège de l’Agence nationale de lutte contre la corruption et de promotion de la bonne gouvernance (ANLC-PBG). Le nouveau secrétaire exécutif, Dr Mohamed Bérété, a été empêché de descendre de son véhicule de service par des agents en colère.
À l’origine de la grogne : la réduction des salaires et avantages décidée par le nouveau secrétaire exécutif. Une décision perçue comme une régression par les travailleurs, qui avaient bénéficié d’une revalorisation de leurs conditions sous la précédente direction. Résultat : la tension est montée d’un cran, jusqu’à exploser en un acte de défiance direct et public.
« Nous ne pouvons pas accepter de revenir en arrière pendant que nous nous battons chaque jour pour éradiquer la corruption dans le pays », a lancé un agent présent sur les lieux, visiblement déterminé à se faire entendre.
Cette confrontation frontale entre la direction et les employés révèle une fracture profonde au sein de l’agence chargée, ironie du sort, de promouvoir la bonne gouvernance. La crise, longtemps latente, risque désormais de paralyser le fonctionnement de l’ANLC-PBG si aucune solution concertée n’est trouvée rapidement.
Face à cette situation, les regards se tournent vers les autorités de tutelle. Une médiation urgente semble inévitable pour éviter que cette institution stratégique ne devienne le théâtre d’un conflit prolongé, voire d’une paralysie institutionnelle.
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