Le projet du barrage hydroélectrique de souapiti est devenu un sujet pertinent à développer. Ces derniers temps, une organisation dénommée » Union pour la Défense des sinistrés de souapiti », s’est levée pour d’énoncer les réalités dont vivent les habitants de cette localité. Après deux sorties médiatiques, cette union se dit déçue des accords signés entre les habitants et responsables du projet qui n’ont, selon elle, pas répondu aux attentes des populations. Ce lundi, notre rédaction a rencontré le chargé de communication du projet souapiti. Avec lui, plusieurs points ont été développés.
D’entrée de jeu, Alpha Kaba Diakité a tout d’abord rappelé que le projet de ce barrage est une initiative
du président de la république
<< il a toujours instruit de prendre en compte exclusivement l’intérêt de la population. Le président ne veut pas entendre un seul instant une partie de la population faire couler les larmes. Les populations doivent être indemnisées intégralement à la valeur supérieure de leurs biens >>, a indiqué M. Dualité
Avant de poursuivre ses propos.
<<Par exemple, quand on faisait l’autoroute Dabompa-Coyah, tout le monde avait entendu le président sur les ondes des radios et ce n’est pas la première fois que l’État a commencé d’indemniser les gens. Kaleta est venu, le président est sorti pour nous donner des fermes instructions. ( »Je ne veux entendre un seul bruit venant d’une famille, comme quoi, elle n’est pas indemnisée correctement » Alpha Condé)>>, a-t-il rappelé.
Par ailleurs, le responsable de communication du projet Souapiti précise que des préalables avaient été traités avant la mise en place de tout ce qu’il fallait pour construire le barrage.
<< Je commencerai par vous dire qu’il y a eu une étude de faisabilité du barrage de souapiti. Puis à côté, il y a eu ce qu’on appelle le programme bien pencher que nous, on appelle « le PGES plan des gestions environnementales et sociales ». Parce que, quand vous faites des projets, forcement il y aura des impacts sur les populations. Et on ne peut construire le barrage sans avoir eu à penser sur tout ce que le barrage doit créer comme malaise à la population riveraine >>, a-t-il fait savoir.
A l’encroire, le plans de gestion environnementale comporte des volets qui sont entrés autres.
<< Les populations et leurs biens sont d’abord recensées,les cases, les arbres, les animaux, par ce qu’il s’agit d’une population paysanne. On ne peut détruire tout ça pour faire un barrage. Il faut penser à tout ça d’abord et indemniser les concernés >>, rassuret-il.
Parlant du déplacement des populations, M. Diakité a fait savoir que c’est au comité local de suivre ce qui est composé des chefs de quartiers, chefs des villages, imams et sous-préfets qui décident du lieu de recasement.
<< quand on décide de les déplacer, on contacte les populations elles mêmes, Pour choisir le nouveau site de recasement. On ne choisit pas la place pour les populations plutôt, elles mêmes qui choisissent >>, indique-t-il.
A la question de savoir le lien qui existe entre l’Union pour la défense des sinistrés, et le projet, M. Kaba Diakité a indiqué que dans le cadre du plan de gestion environnementale et sociale, la loi les oblige à travailler qu’avec les chefs du village, sous préfets et autorités coutumières. Pas avec une union des sinistrés ou qu’il ne sait quoi.
<< L’Etat nous oblige de travailler qu’avec ces gens là parce que, ce sont eux qui représentent l’ensemble de la communauté. Dont, il est question et non des ressortissants >>, avance -t-il.
Pour le responsable de communication du projet, il est de leur responsabilité d’assumer les eureurs s’il y en a. Toujours aux dires de M. Diakité, UDSS
est venue comme un cheveu dans la soupe.
<< on ne peut pas travailler ensemble par ce qu’ils n’ont aucun rôle à jouer dans ça >>, insiste- t-il .
Il est à préciser qu’à entendre ce responsable, concernant les arbres fruitiers, les enquêtes sont en train d’être menées. Et, selon lui, il y a un service de l’État qui est le ministère de l’agriculture qui a tout un paramètre de caclcul pour évaluer la valeur d’un arbre fruitier.
Mamadou Djiwo Bah et Saidou Diallo 00224664379620
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