Les autorités guinéennes poursuivent leur lutte contre la drogue synthétique “Kush”, une substance toxique aux effets dévastateurs qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse. Ce mardi, une opération de la Gendarmerie nationale a permis de démanteler un point de consommation actif dans le quartier de Matoto Koundebounyi, à Conakry.
Menée sur la base de renseignements précis, cette intervention s’inscrit dans un contexte d’inquiétude croissante face à l’augmentation de la consommation de “Kush” dans les centres urbains du pays. Sur place, les forces de l’ordre ont surpris une dizaine de jeunes en pleine consommation de cette drogue illicite, connue pour ses effets psychotropes sévères et ses conséquences sanitaires dramatiques.
La drogue, souvent composée de mélanges chimiques bon marché, est de plus en plus populaire dans certains quartiers défavorisés de la capitale, malgré les campagnes de sensibilisation et les efforts des autorités pour en limiter l’accès.
Les forces de sécurité guinéennes affirment renforcer les opérations de surveillance et de répression, en collaboration avec les services de renseignement, afin de démanteler les réseaux de distribution et de protéger les jeunes contre ce fléau.
La Guinée n’est pas un cas isolé : la prolifération de drogues de synthèse comme le “Kush” touche de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, posant des défis majeurs en matière de santé publique, de sécurité et de stabilité sociale.
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Plusieurs ONG locales et internationales alertent sur l’ampleur du phénomène et appellent à une réponse coordonnée, incluant prévention, soins et réinsertion des toxicomanes.
Conakry 7 octobre 2025
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