La préfecture de Dabola, située au centre de la Guinée, a été le théâtre d’une journée tragique ce mardi, marquée par deux accidents mortels sur la Route Nationale N°1, l’un des axes les plus fréquentés du pays. Selon les premières informations recueillies auprès des autorités locales, au moins cinq personnes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été grièvement blessées.
Le premier accident s’est produit dans la matinée, lorsqu’un motard est entré en collision avec un véhicule. Le choc, d’une violence extrême, a coûté la vie au conducteur de la moto sur le coup, malgré une intervention rapide des secours dépêchés sur les lieux.
Quelques heures plus tard, un second drame est survenu sur le même axe routier. Les circonstances exactes de cette deuxième collision restent encore floues, mais les témoins évoquent une perte de contrôle liée à la vitesse et au mauvais état de la chaussée. Les autorités préfectorales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les causes précises des deux accidents.
Ces tragédies relancent une fois de plus le débat sur la sécurité routière en Guinée, où les accidents de la circulation constituent l’une des principales causes de mortalité. Sur la Nationale N°1, qui relie Conakry aux grandes villes de l’intérieur, le trafic intense, le non-respect du code de la route et la dégradation avancée des infrastructures figurent parmi les facteurs aggravants souvent dénoncés par les usagers.
Les services de santé de Dabola, déjà confrontés à un manque criant de moyens, ont dû faire face à un afflux de blessés. « Nous avons reçu plusieurs victimes dans un état critique », a confié sous anonymat un agent de l’hôpital préfectoral, appelant à un renforcement des mesures de prévention et des contrôles routiers.
Alors que les familles endeuillées pleurent leurs proches, la population locale appelle les autorités nationales à agir d’urgence pour améliorer la sécurité routière sur cet axe vital pour les échanges économiques du pays.
Conakry 15 octobre 2025
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